Mlle Casbestan le blog

BUSINESS ANGELS ...
UN PROJET ATYPIQUE ET POuRTANT SI ÉVIDENT !

Chez mlle, nous sommes convaincu·es qu’une carrière devrait pouvoir se dessiner librement. Que chaque collaborateur est une potentielle pépite et que l’on doit donner à celle-ci l’opportunité de briller. C’est pour cette raison que nos mlles (et demoiseaux) sont encouragé·es à dessiner, au fil des années, leur poste afin qu’il s’accorde à leurs ambitions et leur évolution.
Cette philosophie nous anime depuis le début. Alors forcément, lorsque l’entreprise a grandi, que nos premières boutiques ont commencé à avoir de plus en plus de petites sœurs, cette valeur a elle aussi grandit. C’est ainsi que mlle Cabestan a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre à son histoire : celui des « business angels ». Les premières pages s’écrivent déjà, avec Lorette, ancienne salariée et actuelle co-dirigeante, qui ouvre de nouvelles boutiques mlle en Charente-Maritime.

Sandrine nous raconte !

Les fondateurs de mlle Cabestan

Business angels : Le business angel, ou « investisseur providentiel » selon sa traduction littérale, est un investisseur qui décide de soutenir financièrement une entreprise dont le projet lui paraît être innovant. En plus d’une part de son patrimoine, cette personne physique met à la disposition du chef d’entreprise son expérience et l’ensemble de ses compétences dans le domaine entrepreneurial.

COMMENT A GERMÉ CETTE IDÉE 
DE DEVENIR DES « BUSINESS ANGELS » ?

Grande question, grande réponse qui va me demander de rembobiner un petit peu !

Il faut savoir que chaque année, on se prend une petite journée pour réunir les équipes, présenter les résultats de l’année passée et aborder les plans pour l’avenir. On imagine les projets que l’on pourrait mener sur les 5 prochaines années, et on les expose à nos coéquipiers pour avoir leur retour.

En 2019, on planchait donc avec Poly (ndlr : conjoint et co-boss) sur la présentation des résultats de 2018. On préparait notre petit Power-Point habituel, et les chiffres étaient bons, les objectifs atteints. On s’est demandé : ce sera quoi THE projet sur notre prochain « quinquennat » ? Poly m’a alors fait part d’une idée atypique qui lui trottait déjà dans la tête depuis quelque temps : « est-ce que mlle ne serait pas le terreau parfait pour voir éclore un·e entrepreneur·se en devenir ? »  (c’était peut-être dit de façon moins poétique, mais l’idée est là). Et à la seconde où elle s’est posée dans mon esprit, elle est devenue évidence : OUI.

Oui, l’entreprenariat, c’est quelque chose de magique, c’est porter un projet qui nous tient à cœur et être littéralement l’incarnation de ses ambitions. C’est quelque chose de beau, d’épanouissant… alors pourquoi ne pas le partager, donner à quelqu’un la possibilité de vivre cette aventure, mais avec un filet de sécurité, à la façon des business-angels ? Encore mieux : pourquoi attendre une rencontre magnifique et inspirante, pourquoi prospecter…lorsque l’on côtoie au quotidien des personnes aux mille talents ?

UNE IDÉE AMBITIEUSE !
COMMENT ONT RÉAGI LES ÉQUIPES ?   

Dans un premier temps, on l’a expliqué lors de la journée de présentation des résultats !

A la fin de la prez’, et juste avant de se régaler de croissants, on a expliqué notre cheminement de pensées, un peu comme je viens de le faire, puis on a demandé si quelqu’un avait des questions, si certains intérêts étaient déjà suscités et puis… Rien. On a vraiment cru faire chou blanc ! (rires).

Alors on s’est dit que ce n’était pas grave, qu’il fallait laisser le temps faire les choses et les idées germer d’elle-même (le printemps, c’est connu pour ça). Et que si ça ne se faisait pas, ce serait dommage mais pas bien grave. 

D’APRÈS-VOUS, POURQUOI L’ENGOUEMENt N’ÉTAIT PAS IMMÉDIAT ?

J’imagine qu’il y avait l’effet de surprise, qui a pu laisser les gens pantois. Et puis la peur du regard de l’autre, tout simplement. Car oui, même entouré·es de personnes bienveillantes, c’est courant et classique de ne pas oser. 

Ne pas oser s’exclamer « Moi, je me sens d’entreprendre ! », de peur que la personne d’à côté se dise « Ah bon..? ».

COMMENT
AVEZ-VOUS LEVÉ CES INQUIÉTUDES ?

Quelques semaines après la présentation, on a relancé la conversation, de façon plus informelle cette fois, lors de petites pauses café en comités restreints. Et le déclic s’est fait !

 

En reparler, sur un ton conversationnel, a permis d’effacer ses peurs et donné envie à plusieurs personnes d’y réfléchir sérieusement ! Parmi elles, Lorette. Elle est venue nous voir, avec beaucoup d’humilité, mais aussi beaucoup d’entrain et d’aplomb : « J’ai ce truc en moi qui me dit de le faire ! Je ne sais pas quoi exactement, mais je suis prête à vivre l’aventure entrepreneuriale ». Son projet n’était pas précis, mais le nôtre non plus.

MAIS VOUS N’AVIEZ VRAIMENT PAS UNE PETITE IDÉE DE CE QUE VOUS VOULIEZ IMPULSER COMME PROJET ?

Oui et non ! Des tas d’idées, mais pas forcément d’idée chouchoute et actée. En fait, on avait fait exprès de laisser le sujet ouvert. On souhaitait vraiment que chaque personne, chaque pôle, chaque corps de métier, se sente concerné. Le ou la porteur·se de projet n’était pas du tout obligé de proposer quelque chose en rapport avec les boutiques.

Notre photographe aurait pu décider d’ouvrir son propre studio photo, et on aurait été son client principal. Dans le même esprit, une personne de la logistique aurait pu lancer sa société de transport.

Vraiment le champ des possibles était vaste.

Finalement, c’est le profil de Lorette qui a lancé la trajectoire à suivre. En tant que Responsable de réseau (en charge d’animer et d’accompagner les équipes en boutique), elle avait une grande sensibilité au commerce et une (graaande) affinité pour l’histoire et les valeurs de mlle Cabestan. Ouvrir de nouvelles boutiques était donc la suite logique de son parcours.

Et ... pourquoi
la charente-maritime ?

Une question d’opportunité, d’envie et d’intuition !

Par le passé, on avait déjà jeté un œil en Bretagne et en Charente-Maritime, comme ça, à tâtons. Et plus on creusait, plus ces deux régions nous collaient à la peau : de nombreuses petites villes mignonnes, des bords de mer à couper le souffle, des rues pavées ; le tout dans l’Ouest. Que demander de mieux ?

On a donc proposé ce territoire à Lorette, pour voir si les pièces du puzzle s’assemblaient. Fidèle à elle-même, elle s’est enthousiasmée : déménager ? Pas de souci ! Travailler à distance ? Pareil !

Notre vague projet et son vague projet se rencontraient et faisaient sens, le choix de notre associée était donc fait : ce serait Lorette.

Hyper positive, c’est le genre de femme résiliente qui ne s’attarde pas sur les problèmes et cherche toujours les solutions. Alors forcément, à partir de là, tout s’est enchaîné très rapidement et quelque chose nous dit que l’objectif « 15 boutiques en 7 ans » sera vite atteint ! 

UNE PREMIÈRE BOUTIQUE A
OUVERT SES PORTES ET d'autres ont suivies.

QUEL EST VOTRE RESSENTI, À CHAUD, SUR CE DÉBUT D’ÉPOPÉE ?

On est ravi·e ! Il y a forcément eu des petites périodes de stress, mais de stress positif, d’euphorie même. Le projet avance en fluidité, déjà parce qu’on a « de la bouteille » avec Poly, donc forcément moins de doutes, moins de questions. Mais aussi parce qu’on a la confiance des établissements bancaires et donc suffisamment de marge de manœuvre pour réaliser ce nouveau rêve sans manquer la syncope à chaque denier versé (rires). Parce que ça, c’est ce que j’ai vécu quand j’ai créé mlle. Travailler avec des bouts de ficelle, faire des miracles avec pas grand-chose… J’ai bossé dur pour en arriver là, alors si ce travail de longue haleine me permet aujourd’hui de continuer de me faire plaisir et de faire plaisir… Il n’y a pas meilleure récompense.

Ouverture de la boutique de Cognac

MAIS VOUS, QU’EST-CE QUE ÇA VOUS APPORTE ?

C’est un scénario complètement win-win. Dans ce cas précis : Lorette peut se lancer bien entourée, sans subir une immense pression. Et nous, sur le plan professionnel et pragmatique, cela nous permet de faire grandir mlle, dans un territoire qui nous emballait mais qui n’aurait pas été possible sans une personne de confiance sur place.

Enfin, sur le plan personnel et émotionnel : c’est beau, tout simplement. J’ai créé mon entreprise à l’âge de 29 ans et là, on peut aider Lorette, 28 ans, à faire de même. Quelque part, j’ai l’impression de revivre les émois du début, mais d’une toute autre façon, plus sereine.

C’est donc un chapitre qui s’ouvre et s’étoffe au fil des jours. Un projet que nous n’aurions jamais pu mener sans votre soutien à vous, nos clientes ! Car c’est vous qui faites vivre mlle, vous qui faites vivre nos rêves. Alors merci, encore et toujours <3