Mlle Casbestan le blog

Portrait du jour. Poly

Poly CHHEAV

« Savoir prendre des risques pour continuer à exister dans 10 ans. « 

Poly est dans l’aventure mlle Cabestan depuis presque l’origine. En tandem dans la vie comme au travail avec Sandrine la fondatrice de mlle Cabestan, il s’occupe du développement du réseau de boutiques.  Pour lui, l’entreprise est avant tout une affaire de collectif.  Avec une bonne équipe, on gagne ! 

Portrait d’un entrepreneur convaincu.

Comment a démarré l'aventure ?

J’ai rejoint Sandrine dans l’aventure en 2009. A l’époque, il y avait 7 boutiques, la plupart saisonnières. Il y avait tout à faire. A construire et à structurer.  J’avais une envie furieuse de créer de la valeur. Nous partagions avec Sandrine l’envie de réussir, de grandir, d’emmener une équipe avec nous.

Vous avez dû prendre des risques ?

Oui bien sûr. A chaque étape, on prend des risques. Pour financer les premières ouvertures, il faut mettre sa maison en jeu. Les partenaires financiers ne vous suivent que si vous leur apportez des garanties. Ça fait partit du « deal ». Il faut savoir prendre des risques si on veut continuer à exister dans 10 ans !

Parlez-nous de votre tandem avec Sandrine ...

On est des « enfants de la balle » elle et moi. On partage le gout de l’entreprenariat, du collectif, des valeurs du travail. Professionnellement, nous nous complétons bien. Je suis le gestionnaire. Elle est le style.

Quelle est la recette pour créer et gérer une entreprise ?

Avoir la bonne recette et les bons ingrédients. Un peu comme en cuisine. Savoir bien s’entourer aussi. Faire confiance. Créer une énergie collective. Et ne jamais s’endormir.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent entreprendre ?

Croyez dans votre projet. N’écoutez pas les empêcheurs de tourner en rond. Prenez des risques. Trébuchez et relevez-vous.  On se construit pendant les coups durs.  Le doute fait partie du jeu. C’est exactement comme dans le sport. Et je suis bien placé pour le dire car je suis le coach d’une équipe de jeunes basketteurs. On vit des matchs qui semblent perdus. Et parfois, on arrive à inverser le score. Dans le sport, comme dans l’entreprise, rien n’est jamais gagné. Rien n’est jamais perdu. Il faut toujours y croire.

Entreprendre donne t'il un sens à la vie ?

Lorsque j’étais jeune homme, je rêvais de voir changer le monde. J’ai vite compris que c’était une utopie. Mais à défaut de changer le monde, entreprendre m’a permis de changer ma vie.

Entreprendre, c’est choisir son destin.  C’est bousculer l’ordre établi.  Faire bouger les lignes. Et être libre.

Et pour finir, quel est votre vestiaire ?

Je suis un « super dingue » de chemises. Mon vestiaire en compte plus d’une centaine. Un héritage que je dois aux cabinets de conseil parisiens, mon premier métier.  La chemise est formelle, élégante. J’ai toujours été très attaché à la présentation. Il n’y a pas de hasard comme dirait ma femme.