Mlle Casbestan le blog

CROIRE DANS LE COMMERCE
DE PROXIMITE

On dit que derrière chaque entreprise ou chaque dirigeant, il y a un rêve, une croyance ou une grande conviction. Alors, mlle Cabestan est née de la conviction profonde dans le commerce de proximité. En 2003, sa fondatrice, Sandrine, était persuadée que le commerce de proximité aurait un bel avenir.   

Facade boutique mlle Cabestan

En découvrir plus...

Pourquoi une telle conviction ?

On crée des entreprises qui nous ressemblent. Personnellement, je n’ai jamais tellement consommé dans les chaînes de magasin. Ou même été attirée par les grands centres commerciaux. A l’inverse, j’ai toujours aimé les petits concepts, les épiceries de quartier, les restaurants ou le chef en personne vient vous saluer après le service. Je suis intimement convaincue que derrière l’acte d’achat, il y a une dimension sociale, une quête d’expérience. 

En quoi le petit commerce peut-il rivaliser avec les grandes chaînes ?

Pour mille raisons. Parce qu’il offre une expérience consommateur unique. Parce qu’il donne du sens à l’acte d’achat. Parce qu’il repeuple des petits-centres villes parfois délaissés. Beaucoup d’entre nous désormais veulent consommer de manière consciente, acheter des produits de meilleure qualité qui correspondent davantage à notre éthique. Il n’y a qu’à voir le succès d’un réseau comme Biocoop. Et tant pis, si la note est un peu plus salée.

Aussi parce qu’il permet une relation vraie, sincère et durable ; différente de la relation marketée et standardisée des chaînes. Cette relation qui nous est chère et qui se pantine au fil du temps avec le commerçant ; cet homme ou cette femme que l’on connait, qui nous reconnait et qui nous appelle parfois par notre prénom.

Sans oublier, la fréquentation. La foule est l’apanage de centres commerciaux devenus hyper « busy ». Le commerce de proximité à l’inverse propose un espace à taille humaine relativement peu fréquenté qui permet de prendre le temps avec ses clients ; de lui offrir des conseils.  

La crise sanitaire de 2020 a fait effet d’accélérateur

J’en suis persuadée pour plusieurs raisons. La première, c’est que nous avons des postulants. Le métier d’artisan ou de commerçant n’a jamais eu autant la cote auprès des jeunes gens en quête de sens. Le temps ou nos parents nous rabâchaient « bosse à l’école sinon tu vas finir coiffeuse » est totalement révolu. Aujourd’hui, les jeunes même très diplômés rêvent de créer leur entreprise, ou d’ouvrir un commerce.

La seconde raison, c’est que nous avons des clients qui rejettent la consommation dénuée de conscience. Qui veulent trouver du sens dans leur acte d’achat.

Vendeurs d’un côté, acheteurs de l’autre, cela suffit à croire que la crise de 2020 a fait effet d’accélérateur dans cet écosystème équilibré. Parce que la crise a pointé du doigt l’hyperdépendance, le massmarket et la consommation sans conscience.